Formation

Vous souhaitez voir ou revoir les étapes principales de la formation au pilotage?
Voici qui devrait y contribuer…
Ces quelques vidéos visent à présenter le déroulement de certaines phases de formation au pilotage.
Elles sont issues de vols en situation, avec des images prises sur le vif, dans le feu de l’action.
Avec un recul suffisant, cela permet de revoir le contenu d’un vol et de débriefer.
Notre objectif, à terme, est de couvrir la formation d’un pilote et la sécurité des vols.

 

LE PILOTAGE DE BASE

La première fois est toujours importante, nous le savons tous !

Voici quelques exemples de vols d’initiation, adaptés au profil de chaque futur pilote:
L’objectif principal : faire découvrir le vol loisir et son côté abordable.

Rémy : initiation au vol à voile sur motoplaneur Lambada :

https://youtu.be/AdhdgJ76eLM

Guilhem : le baptême Lambada pour un para :

 

Quelques exercices de début

Lorsqu’un pilote commence sa progression, l’instructeur lui enseigne les bases d’utilisation de son appareil avec quelques exercices simples:

Montée / palier / descente (la fameuse Gestion des assiettes):

Pilotage de la vitesse de vol à altitude constante (Les variations d’incidences):

Les virages:

 

Le tour de piste

Avant de pouvoir décoller et atterrir, le pilote en devenir va devoir maitriser les tours de piste.
C’est une bonne révision des exercices de début (Tenue de trajectoire, variations d’assiettes et virages):
[VIDEO DEBUT TOURS DE PISTE]

Ensuite, La règle la plus importante à respecter : autant de décollages que d’atterrissages…
Atterrissages Lambada (train classique) :

Atterrissages Skyranger (train tricycle) :

 

Les exercices de maniabilité

Pour varier les plaisirs, l’instructeur va faire travailler le vol lent, les décrochages et les virages serrés.
Tout un programme !
Ces exercices ne sont pas réservés à la formation, il est important de s’y entrainer régulièrement ensuite.
C’est aussi une bonne façon de prendre en main un nouvel appareil:

Les virages serrés :

https://youtu.be/V5Hl4j5ZGnU

Le décrochage :

La mise en garde virage engagé :

Selon l’appareil utilisé, il sera possible de travailler ensuite les situations inusuelles.

Cela permet de mieux comprendre par la pratique les règles à respecter pour voler en permanence en phase avec son appareil.

Au programme : Décrochage dynamique, Dissymétriques et sortie de positions inusuelles.

 

La Radio 1

L’initiation à la radio commence souvent lors des tours de piste. Cela permet de distraire l’élève pilote de sa routine habituelle…

https://youtu.be/P0JuoyM-3Mc

Puis viennent les contacts avec les contrôleurs:
[radio vol Mouy avec Beauvais – Anita?]
[radio Axel Pontoise – Chavenay]

essai transpondeur sur le Lambada :

 

La Radio 2 

Ne soyez pas timide, on passe tous par là …
A la prise de contact avec le contrôleur, on a toujours une petite hésitation comme ici par exemple.

Si votre radio fonctionne mal, par exemple les contrôleurs vous entendent mais vous n’entendez pas leur réponse : N’oubliez pas qu’il ne faut jamais franchir un espace aérien de classe D sans avoir l’autorisation (la « clearance » pour les américains).
Si vous n’arrivez pas à joindre le contrôleur ne pénétrez pas la zone, faites des 360 en attendant.

Voici ce qu’il ne faut pas faire :

Dans cette vidéo il y a pas mal de situations assez instructives, qui arrivent souvent aux débutants.
Sur une seule Nav on a eu :
– Squelch mal réglé on n’entendait pas le controleur
– Je demande 3 fois le code du transpondeur ici et là
– J’ai cru que l’on me demandait de quitter mais ce n’était pas pour nous

La video complète ici :

 

Les pannes

Nos puissantes machines ont beau être de plus en plus fiables, savoir réagir aux pannes moteurs est essentiel.
Certaines mauvaises langues disent que les instructeurs provoquent plus de pannes en formation que dans toute une vie de pilote…

La panne au décollage version Lambada

https://youtu.be/RrgIBA_PDG0

La panne au décollage avec obstacles
[VIDEO PRISES DE DECISION – EXTRAIRE LE PASSAGE]

 

La panne en tour de piste

https://youtu.be/8n7zl1T3cIU

Parfois, la panne survient au dessus d’un terrain posable.

Si, si, cela arrive : c’est le fameux exercice d’encadrement :

 

La panne en (exercice de) navigation : un certain instructeur l’utilise pour rompre la monotonie d’une navigation bien menée…

 

L’entrainement panne vise à développer chez le pilote sa capacité à « revenir aux basiques » en cas de problème:

C’est à dire gérer la situation (et l’altitude) pour la traiter comme un exercice connu et maitrisé par son entrainement régulier.

Il n’y a rien de pire que de se retrouver dans une situation où l’on sait qu’il n’y a pas d’issue « saine » si l’on avait une panne réelle…

[exercice panne Coye la Foret)

 

Une vraie panne, heureusement sans dommage pour le pilote :

 

La navigation

Savoir naviguer est essentiel, sinon nous serions tous condamnés au tour de piste éternel.
Cet apprentissage se fait progressivement, en étudiant toutes les méthodes disponibles:

Initiation à la lecture de carte :

 

Perfectionnement, l’idéal étant de pratiquer le plus possible !

Utilisation tablette ou GPS :

Le résultat final est souvent validé lors d’un vol mystérieusement appelé « Test Brevet », allez savoir pourquoi?

AXEL
https://youtu.be/5W9OV_DX6Ak (A RETRAVAILLER)

VALENTIN 1ere partie :

VALENTIN 2eme partie :

Une fois formé, l’entrainement est important aussi en navigation, cela permet de changer d’horizons, de murir son expérience et de se rendre compte qu’un pilote apprend toujours…

 

PERFECTIONNEMENT PILOTAGE

Le perfectionnement est d’abord la phase qui suit la formation initiale, mais cela va beaucoup plus loin:

Un pilote se doit de renforcer et rafraichir ses connaissances en permanence, on apprend toujours dans ce domaine quel que soit son expérience et son nombre d’heures de vol!

Voici quelques exemples:

 

Les atterrissages courts

Voici une vidéo expliquant comment s’entrainer à atterrir court :

 

Approches de précaution

Certaines conditions (longueur de piste faible ou mauvaise visibilité par exemple) peuvent imposer de pratiquer un type particulier d’approche.

C’est ce que nous appelons souvent le « plan B » !

 

Vol prise de décision

Le propre du pilote est sa capacité à analyser des situations et à prendre des décisions rapides et correctes.

C’est ce que nos amis anglo-saxons appellent : « SITUATIONAL AWARENESS ».

Cela s’apprend, et certaines séances de perfectionnement se font avec une charge de travail importantes…

L’objectif n’est pas de montrer au pilote que l’instructeur est sadique, il le sait déjà!

Non, l’idée est de vérifier que son pilotage et ses performances restent réguliers et fiables, même en conditions dégradées.

 

Perfectionnement approches

Chaque vol permet de renforcer ses capacités, tout dépend de son objectif … et de son niveau d’exigence!

Cette vidéo montre un entrainement au vol en place droite pour le propriétaire de l’appareil :

 

Les poser « spéciaux »

 

 

Le perfectionnement atterrissage

Il arrive qu’un pilote soit moins à l’aise sur une piste en dur, et certains appareils, comme ceux équipés d’un train classique, sont plus délicats dans ce cas.

C’est l’occasion de renforcer le niveau de précision des approches et atterrissage :

 

Les vols de ré-entrainement

Lorsqu’un pilote est resté quelque temps sans voler, ou qu’il juge qu’il lui serait utile de revoir certains point avec son instructeur favori, il ne doit pas hésiter.

Certains instructeurs ne sont heureux qu’en l’air !

 
 

Les vols de prise en main

La capacité d’adaptation est très importante, et surtout bénéfique aux pilotes.

Pourquoi se priver de piloter d’autres appareils, et se limiter à un seul type d’appareil ?

 

Le vol à voile

La possibilité de voler sans moteur avec certains ULM comme le LAMBADA permet de former les pilotes au vol à voile en parfaite autonomie, et dès les premiers vols pour certains!

https://youtu.be/UgrXnP23TJY?t=779

 

L’initiation au vol en patrouille

 

SECURITE DES VOLS

Le pilote apprend à gérer des trajectoires, des situations et des marges de sécurité.

Dès la formation initiale, l’élève est sensibilisé aux bonnes pratiques, aux pièges possibles et aux façons de les éviter.

La sécurité des vols est favorisée par la compréhension des situations potentiellement dangereuses que certains ont pu rencontrer.

La liste ne sera jamais exhaustive, et chacun est invité à y contribuer en anticipant les gags potentiels et en les faisant connaitre!

Le principe de base : Plutôt prévenir que guérir!

Voici quelques exemples:

 

Fermeture de verrière

Une checklist en état de marche comporte obligatoirement la vérification verrière :

https://youtu.be/PbtIwCD8Qo0

Pourtant il arrive encore que des ouvertures intempestives se produisent, avec des conséquences parfois graves :

 

Vérification cabine avant décollage

Encore un item sur la check – list, mais cela ne sert à rien si les vérifications ne sont pas totalement faites :

 

Trajectoires

Le choix des trajectoires est défini par des procédures, mais rien n’empêche un avion de « dériver » vers son voisin si le pilote n’est pas suffisamment attentif …

 

 

Respect du domaine de vol

Les paramètres de l’appareil utilisé doivent être connus par son pilote, c’est une évidence, tout comme les techniques de pilotage à appliquer si l’on se rapproche des limites.

Et pourtant :

https://youtu.be/yslJLh2AuV0

 

Gestion des marges de sécurité

Le vol à basse altitude, y compris pour l’atterrissage et le décollage, impose d’être conscient des marges de sécurité dont on dispose … ou pas !

 

Trajectoire de collision

Il est très important d’assurer l’anti collision, et ce qui est vrai au sol en voiture (ou en bateau!) l’est aussi en vol.

L’anticipation des trajectoires (la sienne comme celle des collègues), la surveillance des angles morts et la connaissance des faiblesses des systèmes humains comme l’oeil et le cerveau permettent d’éviter certains rapprochements fâcheux:

Cette situation réelle en école n’est pas assez convaincante? Il est difficile « juridiquement »pour l’instructeur d’attendre que les collègues soient assez près pour devenir « photogéniques »…

D’autres s’en chargent pour nous, involontairement!

Voici quelques vidéos :

Rencontre imprévue avec un remorqueur de planeur et …  son cable

 

L’immobilité dans le champ de vision, épisode 2 :

 

Un avion remonte la piste alors que l’autre est en courte finale

 

Rester humble face à la météo

La météo est importante à connaitre pour voler. Celle qu’il fait actuellement, comme celle qui est prévue.

De grands progrès sont réalisés dans le domaine de l’information météo et des prévisions, mais la sécurité des vols repose aussi sur la capacité des pilotes à gérer correctement une évolution météo défavorable : Savoir renoncer (Et oui bravo!  –  Pas de honte à cela!), faire demi tour à temps et simplement attendre le passage d’un phénomène météo enrichissent l’expérience … à bon compte!

Le demi-tour météo

 

 

Attente météo

 

La turbulence de sillage

Chaque engin volant (Avion, Hélicoptère …)  traine son propre sillage, comme en bateau. Savoir le prendre en compte est très important.

Les instructeurs (et les contrôleurs aériens) insistent sur ce point, mais certains se font encore piéger.

Tachez de n’en jamais faire partie, merci !

 

 

La turbulence de sillage bien prise en compte par le pilote et le contrôleur : un non-évènement !

 

Le givrage

 

 

Le contrôle Aérien

Les contrôleurs ( et contrôleuses !) aériens ont pour tâche primordiale d’assurer la sécurité et la fluidité du trafic.

Pourtant, une proportion de pilotes se mettent dans des situations « désagréables » chaque année car ils n’osent pas contacter le Contrôle aérien.

Gardons à  l’esprit que même un aéroport commercial ou militaire peut « recueillir » ou assister un pilote en difficulté.

L’intervention du contrôle permet d’aider le pilote en difficulté pour des causes parfois techniques, mais souvent liées aux facteurs humains

Quelques très bons exemples, racontés par les pilotes qui les ont vécus (La preuve que c’est possible !) :

 

Le plafond nuageux se ressoude, bloquant le pilote au dessus:

 

Le plafond nuageux (GIVRANT) se ressoude, bloquant le pilote au dessus : Tiens, ça me rappelle quelque chose…

 

https://youtu.be/yhC_M4N_p-E

 

LES FACTEURS HUMAINS

Une part importante des problèmes rencontrés (et pas seulement en aéronautique) ne sont pas d’ordre technique, mais directement liés au mode de fonctionnement humain.

La conscience situationnelle

Le pilotage nécessite la maitrise d’un ensemble de connaissances techniques, de savoir faire et de savoir être.

La façon dont cet ensemble est géré conditionne le niveau de sécurité de l’activité aérienne

C’est la conscience situationnelle (AVIATION SITUATIONAL AWARENESS) , très bien illustrée dans cette vidéo australienne:

En pratique, la plupart des situations évoquées au chapitre sécurité des vols sont rendues possibles par les caractéristiques du fonctionnement humain.

 

La pression du but (ou destinationite!)

Retour tardif de Boulogne:

 

Savoir s’affirmer, savoir dire non !

Lorsque la situation devient complexe ou stressante, c’est au pilote de « calmer le jeu », et de gérer l’essentiel et les priorités, y compris face au contrôle… ou aux passagers !

A défaut, cela peut très mal se terminer …

 

 

 

 

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